Nuit(S) D’Ivresse, La Suite (3)

Tout d'abord, je tiens à m'excuser auprès de mes lecteurs pour ma longue absence, pour des raisons indépendantes de ma volonté.
Je poursuis donc le récit de mes expériences.

- Allo, Karima ? C’est Valérie !

Je bondis littéralement de joie. Valérie ! Elle ne m’a donc pas oubliée !

Les jours qui avaient suivi notre séparation à l’aéroport, souvent après l’amour, Walid et moi avons parlé de Valérie et de son mari Vincent. Petit à petit, nous avons été amenés à envisager une partie à quatre. Valérie n’en avait-elle pas fait la proposition ? « A deux ou à quatre », m’avait-elle chuchoté à l’oreille. C’était clair et net. Le hic, c’est que, n’ayant pas l’expérience des contacts d’échangisme, nous n’arrivions pas à nous décider à relancer le couple.

Et voilà que Valérie débloque la situation. Elle m’annonce qu’ils fêtent son anniversaire le samedi suivant et qu’ils seraient très heureux si nous voulions nous joindre à eux. Evidemment, je réponds par l’affirmative, et avec empressement.

Ils habitent un joli pavillon de banlieue, qu’ils nous font visiter à notre arrivée. Séjour, cuisine, douche et chambre d’amis au rez-de-chaussée, chambres, salle de bains et petite terrasse à l’étage.

Je vous fais grâce des détails du repas et du gâteau d’anniversaire livrés par un traiteur et qui se sont déroulés dans une ambiance très sympa, et passe au vif du sujet.

Une fois passés dans le coin salon, Vincent déplace les fauteuils pour ménager un espace suffisant au milieu de la pièce, tandis que Valérie va vers le meuble multimédia mettre de la musique douce avant de s’éclipser.

Lorsqu’elle réapparait quelques instants plus tard, les rires provoqués par une blague assez croustillante de Vincent s’arrêtent net. Croyez-moi, il y a de quoi. Valérie a troqué ses vêtements contre un déshabillé blanc court et transparent, qui la rend plus nue que nue. Elle se met à tourner lentement sur elle-même, allant de l’un à l’autre, exposant tour à tour ses côtés pile et face.

Consciente de l’effet de ses petits seins fermes haut perchés aux tétons aréolés de brun, de son buisson ardent et de son adorable fessier que le mince voile met superbement en valeur, elle se fait espiègle et lance :

- Comment trouvez-vous le cadeau que m’a fait Vincent ?

Et comme nous demeurons muets d’admiration, elle ajoute :

- Et puis ce n’est pas tout ! J’ai encore deux magnifiques cadeaux !

Ce disant, elle se penche sur moi, pose légèrement ses lèvres sur les miennes.

- Toi…

Puis elle va vers Walid, l’embrasse plus longuement.

-… Et toi !

Sans transition, elle le prend par la main.

- Tu me fais danser ?

Et sans plus attendre, elle l’entraîne vers la piste improvisée pour un slow des plus langoureux, poussant à l’abandon total dans une atmosphère lourde de sensualité. Vincent et moi-même, assis l’un à côté de l’autre sur le canapé, admirons le beau couple étroitement enlacé qui ondule lascivement.

Lorsque Valérie lève la tête pour s’emparer des lèvres de Walid, Vincent pose sa main sur mon genou. Le sentant remonter sous ma jupe, j’entrouvre mes cuisses pour lui permettre d’atteindre mon intimité déjà moite sous mon string. Dans le même temps, sans quitter le couple des yeux, j’envoie ma main explorer l’entrejambe de Vincent, apprécier la vigueur palpitante sous le pantalon. Il commence à déboutonner mon chemisier, puis se lève et va vers l’interrupteur pour éteindre le lustre. La pièce n’est plus éclairée que par deux appliques savamment camouflées dans des niches.

- Allons les rejoindre, murmure-t-il.

Je le suis, pensant qu’il veut danser avec moi. Mais il va se poster derrière Valérie, la prend aux hanches et la plaque davantage contre Walid. Alors, je vais moi-même me coller au dos de mon mari pour consti un quatuor inédit. Lorsque la musique s’arrête, Valérie se détache de Walid, ce qui permet à Vincent de dénouer le cordon du déshabillé pour dénuder le corps splendide de sa femme.
Pendant ce temps, je m’occupe de mon mari, le dépouille de ses vêtements. Bientôt, il n’est plus qu’en boxer. Un boxer dressé par une érection bien évidente.

- Ooohhh… fait Valérie.

D’un geste sec, elle baisse le vêtement, faisant jaillir le diable de sa boîte. Le phallus fouette le bas-ventre de Walid, puis se met à osciller, jusqu’à ce que Valérie l’emprisonne entre leurs ventres en se collant contre mon mari. Lentement, elle se laisse glisser le long du corps de Walid et se met à genoux, le visage à hauteur de son bas-ventre.

- Holà ! Monsieur est prêt pour le combat !

Elle soupèse les boules, caresse la hampe, puis ses lèvres enveloppent délicatement le gland, arrachant à Walid un long grognement de ravissement. Elle s’amuse à le téter pendant quelques instants avant d’ouvrir grand la bouche pour pouvoir progresser le long de la colonne épaisse. Walid est aux anges ; ses mains accompagnent la tête de Valérie dans ses mouvements de va-et-vient. Au bout d’un moment, elle arrête sa fellation et ordonne à mon mari :

- Mets-toi sur le dos et laisse-moi faire…

Walid s’allonge à même la moquette épaisse. Valérie le chevauche et, une jambe tendue en arrière, l’autre repliée servant de levier, elle commence à le baiser avec ardeur. Le Boléro de Ravel arrive à propos pour rythmer ses mouvements et lui donner l’occasion de faire étalage de tout son art. Tantôt ondulant, tantôt fondant sur Walid, elle lui arrache des grognements d’aise.

Absorbés dans la contemplation de la scène qui se déroule sous nos yeux, Vincent et moi avons accusé un sérieux retard sur le couple. Nous nous mettons à nous dévêtir rapidement et nous retrouvons nus comme des vers en quelques instants. Le contact de sa peau m’enflamme. M’accrochant à son cou, j’écarte les jambes en les repliant et me soulève le long de son torse, puis me laisse retomber lentement jusqu’à ce que le gland butte sur ma vulve. Alors, Vincent s’arcboute et, d’une poussée lente, m’enfile.


- Aaaaaahhhhh…

Quel soulagement, que cette première intrusion du dard qui se fraye un chemin dans mes muqueuses !

Le canapé est tout proche, mais nous préférons nous installer à côté du couple. Je me couche sur le flanc, en cuiller face à mon mari et à Valérie. Vincent se place contre mon dos et me pénètre de nouveau. Ses coups de reins, amples et vigoureux, remuent toutes les fibres de mon corps. Je voudrais que ça dure, mais le spectacle du couple en action amplifie mon excitation et bientôt, je sens l’onde de l’orgasme monter dans mes mollets, dans mes cuisses…

J’empoigne la main de Walid et me penche sur lui.

Quel bonheur de jouir avec un homme et hurler mon plaisir dans la bouche de mon mari !

L’instant d’après, Valérie succombe à son tour. Stoppant net sa chevauchée, elle pousse un long couinement avant de s’écrouler, haletante, sur Walid. Au bout d’un moment, elle tourne la tête vers moi et me lance un sourire entendu, tout en murmurant à l’intention de Walid :

- Reste en moi…

Les deux hommes n’ont pas joui. Sentant Vincent commencer à débander, je le maintiens en érection par des contractions vaginales… Mais c’est Valérie qui va en profiter car elle appelle son mari :

- Vincent… Viens avec Walid…

Après tout, c’est son anniversaire. Elle veut les deux hommes à la fois. Vincent se retire de moi et va se placer derrière elle. Moi, je me poste de façon à avoir une vue imprenable sur ce qui va se passer. Vincent fléchit les jambes, et alors que je m’attends à ce qu’il la sodomise, il écarte des deux pouces les grandes lèvres, pointe son gland contre l’interstice ainsi ménagé, s’arcboute et pousse. La hampe suit le gland lentement, arrachant à Valérie un long soupir de ravissement.

- Aaaaahhhhhh… Ouuuuuiiiii… C’est booonnnn… J’aiiiimmmme…

Les deux mâles cafouillent au début, puis finissent par harmoniser leurs mouvements.
Lorsque l’un plonge, l’autre bat en retraite et vice versa. Ils ne mettent pas longtemps à envoyer Valérie au septième ciel. Ils ne s’arrêtent pas pour autant, s’en donnant à cœur joie, ramonant les muqueuses en grognant. Et, de nouveau, Valérie hurle de plaisir. Faisant preuve d’une remarquable capacité de rétention malgré le frottement de leurs bites l’une contre l’autre, Walid et Vincent poursuivent leur labourage. Tant que faire se peut, je flatte de la main et de la langue leurs couilles en mouvement.
Mais voilà que Valérie entre dans une véritable crise d’hystérie. Elle ronronne, elle rit, elle pleure, elle hennit, elle sanglote, elle feule, elle vocifère, elle frappe du poing sur la moquette… Je me vois obligée d’intervenir.

- Arrêtez ! Mais arrêtez donc ! Vous allez la !

Obéissent-ils à mon injonction, ou bien sont-ils arrivés au bout de leur résistance ? Toujours est-il qu’ils s’immobilisent et éjaculent, l’un en grondant, l’autre en mugissant, arrachant à Valérie un dernier cri perçant.

Vincent se retire le premier. Sa bite luisante, crémeuse, m’attire comme un aimant. Je lèche la hampe généreusement enveloppée de cyprine, tète le gland coiffé de sperme.

Entretemps, Valérie a basculé sur le dos, jambes écartées, libérant ainsi Walid auquel j’accorde le même traitement qu’à Vincent, le nettoyant goulument avant de me pencher sur la chatte ornée de semence. Je lèche, tète, aspire jusqu’au dernier atome du mélange des deux spermes. Enfin, je me mets à l’embrasser partout, bécotant ses taches de rousseur, ses tétons, son cou…

- Ma pauvre chérie… Ils t’ont massacrée, ces brutes !

- Oh non, au contraire ! Je n’ai jamais autant joui… ou plutôt, c’est la deuxième fois… La première, c’était en Suède. Je te raconterai. Tu sais, à un moment donné, tu n’arrêtes plus de jouir. Tu jouis, tu jouis sans pouvoir t’arrêter…

Mes lèvres s’emparent des siennes, sa langue racle mon palais…

- Espèce d’égoïste, dit-elle avec un petit rire. Tu as tout avalé. Tu ne pouvais pas m’en laisser un peu ?

Puis elle me fixe dans les yeux et souffle :

- Baise-moi…

Insatiable Valérie ! Après plusieurs orgasmes, elle en redemande encore ! Qu’à cela ne tienne ! D’autant plus que j’ai très envie d’elle ! Me couchant sur elle, mes jambes entre les siennes, j’entame un lent mouvement d’avant en arrière, frottant nos vulves l’une contre l’autre. Nos clitos s’entrechoquent, s’escriment dans le plus délicieux des combats. Ses yeux émeraude brillent… Mes lèvres trouvent les siennes pour un baiser ardent…

L’orgasme monte, monte… D’un coup de reins, elle me renverse, se retrouve sur moi. Ses petits seins durs comme des pommes écrasent les miens. Un violent spasme me secoue et nous hurlons dans la bouche l’une de l’autre.

Karima

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